A l’approche de la Journée Mondiale du Diabète, ROCHE DIABETES CARE France a organisé une intéressante conférence de presse durant laquelle ont été présentés les résultats de l’étude menée en partenariat avec Harris Interactive: « Diabète : vers un patient augmenté ? »

Fréderic Jacquey président de ROCHE DIABETES CARE FRANCE a précisé les raisons de cette enquête : « mieux connaître et comprendre les défis posés par cette maladie au quotidien pour aider les patients à atteindre leurs objectifs glycémiques et rendre plus facile la gestion de leur maladie. »

Cette enquête réalisée auprès de patients diabétiques de type 1 et 2 et des professionnels de santé visait à comprendre le quotidien des patients diabétiques, leur façon de vivre leur diabète, depuis le moment clé de l’annonce jusqu’à l’orchestration de leur parcours de soins en s’alliant au personnel soignant afin de gérer au mieux sa maladie.
L’enquête a montré que 43% des patients atteints de Diabète de Type 1 (DT1) oscillent entre peur et inquiétude au moment de l’annonce de la maladie.
36% des patients atteints de diabète ont besoin de temps, parfois des années pour prendre conscience de la maladie et de ses conséquences.
Le médecin généraliste est consulté dans les six premiers mois par 57% des patients, de leur propre initiative. 60% des patients diabétiques sous insuline ont consulté un du médecin traitant.
Les infirmiers et infirmières sont les professionnels de santé les plus à l’aise dans leur relation avec les patients, notamment pour obtenir des informations sensibles sur les caractéristiques de leur maladie et pouvoir ainsi les accompagner au mieux.

Les attentes des patients et des soignants aujourd’hui :
Plus de la moitié des patients diabétiques sous insuline attendent des innovations en termes de traitements, de dispositifs médicaux, en particulier pour la mesure de la glycémie et plus d’investissements de la part des pouvoirs publics pour améliorer leur quotidien (31%). Tous les patients diabétiques interrogés manifestent un même désir : des accès prioritaires pour les rendez-vous auprès de certains spécialistes (40%) et plus de sensibilisation en milieu scolaire (32%).

Le docteur Pierre Serusclat, diabétologue, a souligné l’augmentation importante du nombre de cas de diabète de type 1. Chez ces patients, le diabétologue coordonne les interventions des différents spécialistes (cardiologue, ophthalmologue, podolologue ….) l’idéal étant que toute l’équipe soit réunie dans un même lieu hôpital ou clinique. L’interdisciplinarité est clé, c’est la direction prise par le Plan Santé du Gouvernement qui prévoit des personnels de coordination dédiés.

Paule Guimbail

∞ 300 patients : 100DT1, 100DT2 non insulinés 100 DT2 insulinés
30 MG, 30 endocrinologues, 50 infirmiers spécialisés

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