L’aspirine limite aussi le risque de cancer colorectal chez les diabétiques mais les modalités optimales d’administration restent à préciser
L’efficacité de l’aspirine pour la prévention du cancer colorectal semble désormais admise sur la base d’études de population sans pour autant que cet effet n’ait pu être démontré chaque fois qu’il a été recherché. Cette démonstration n’avait jamais été faite de façon spécifique chez les diabétiques qui sont pourtant particulièrement exposés au risque de cancer, et en particulier à celui-ci. Or les indications de l’aspirine sont fréquentes en prévention secondaire, après un premier accident cardiovasculaire ou en prévention primaire, au titre de l’équivalent coronarien.
Des chercheurs taiwanais ont utilisé les informations d’un échantillon représentatif des bases de données de l’assurance maladie (Longitudinal Health Insurance Database) contenant la quasi-totalité des informations médicales des habitants de l’île. L’évaluation de l’aspirine a ainsi porté sur plus de 60 000 diabétiques (sous traitement médicamenteux) des 2 sexes, et de plus de 30 ans, inclus dans la base entre 2000 et 2005, et n’ayant pas eu de diagnostic de cancer colorectal ni