BILAN DE L’ANNÉE 2022 : L’OPINION DES EXPERTS
IMAGERIE EN CARDIOLOGIE
Quelles sont les données les plus marquantes de 2021 – 2022 dans votre domaine ? Pour quelles raisons ?
– Étude ISCHEMIA : remettant en question la place de la coronarographie diagnostique d’emblée en vue d’une revascularisation chez les patients asymptomatiques
– Étude Discharge : consolidation de la place du scanner des artères coronaires comme un examen quasiment de première ligne pour le dépistage de la maladie des artères coronaires.
– Étude Revived : remise en question de la revascularisation des patients avec coronaropathies et une dysfonction VG avec FEVG < à 35%. Remise en question de l’utilité de réaliser une IRM de viabilité chez ces patients…
Entrée de l’IRM cardiaque dans les recommandations, notamment de la Société Européenne de Cardiologie dans différents domaines.
Est-ce que votre pratique clinique a évolué pendant cette période ?
Avec l’aide croissante de l’intelligence artificielle dans le post-traitement de l’imagerie cardiaque, notamment en IRM nous arrivons à aller beaucoup plus loin dans le diagnostic et dans les données pronostiques comme la quantification du rehaussement tardif de la fibrose. Une cartographie de l’imagerie paramétrique du t1 et du volume extracellulaire pour le diagnostic des maladies de surcharge de type amylose. Tous ces post traitements qui prenaient beaucoup de temps sont devenus plus accessibles grâce à l’intelligence artificielle. L’utilisation de plus en plus souvent utile et rapide du flux IRM 4D dans les cardiopathies congénitales et dans les valvulopathies complexes.
Attendez-vous des nouveautés importantes en 2023 ?
Une meilleure caractérisation de la plaque coronaire et le scanner à comptage photonique.
Quel livre/film/série/exposition/événement culturel vous a le plus marqué en 2022 ?
Livre : Un cow-boy dans le coton de Jul
Film : Hit The Road de Panah Panahi
Série : Téhéran sur Apple
Exposition : Paris photo
Événement culturel : le concert femme vie liberté au Trianon où j’étais partie prenante d’ailleurs.
Arshid Azarine,
Paris