la suite de la loi de Santé, promulguée en 2016 1, 2, le NutriScore a été sélectionné en Mars 2017 pour être la signalétique nutritionnelle en face avant des emballages alimentaires en France. Plusieurs industriels et distributeurs se sont engagés à mettre en place le NutriScore sur les emballages alimentaires des produits de leur marque, qui devrait donc être visible en supermarché dès la fin de l’année 2017. Le NutriScore a fait l’objet de plusieurs études de validation scientifique portant sur ses différentes dimensions, son algorithme de classement ainsi que son format graphique. 

Une nouvelle signalétique dans le cadre réglementaire européen

L’étiquetage nutritionnel en France est encadré par des mesures réglementaires européennes, dépendant de la réglementation dite INCO (pour Information du Consommateur) 3. Cette réglementation instaure une déclaration nutritionnelle obligatoire, à l’arrière des emballages des produits pré-emballés en Europe. Si celle-ci garantit la transparence quant à la composition nutritionnelle des produits, elle est souvent considérée comme difficile à lire et à comprendre par les consommateurs, et de fait peu utilisable lors de situations d’achat 4-7.

Les signalétiques nutritionnelles complémentaires en face avant des emballages apparaissent donc depuis de nombreuses années comme des interventions efficaces afin de permettre aux consommateurs de prendre en compte la dimension nutritionnelle lors de leur acte d’achat. Le premier pays ayant adopté au niveau national un logo nutritionnel en face avant des emballages est la Suède en 1980, la ‘Green Keyhole’, un logo se présentant sous la forme d’une clé verte mise en place sur les meilleurs produits d’une catégorie donnée 8. Par la suite, le Royaume Uni a instauré en 2005 les ‘Feux tricolores multiples’, une série de pastilles de couleur – une par nutriment d’intérêt (gras, acides gras saturés, sucre et sel) – verte, orange ou rouge 9. Les Pays Bas ont poursuivi, adoptant en 2006 le logo ‘Choices’ apposé sur les meilleurs produits d’une catégorie 10. Récemment, en 2014, la Nouvelle Zélande et l’Australie ont adopté le ‘Health Star Rating System’, apposant à chaque produit alimentaire une « note » allant d’une demi-étoile à 5 étoiles, sur la base d’un profil nutritionnel des aliments 11. En parallèle, les industriels ont mis en place sur une base volontaire les ‘Repères Nutritionnels Journaliers’ (RNJ), récemment revu pour devenir les ‘Apport de Référence’ 12. Ce logo fournit des informations chiffrées sur la contribution par nutriments à une alimentation équilibrée (prenant pour référence un adulte avec des besoins à 2000kcal) pour une portion de produit (déterminé par l’industriel).

Développement du NutriScore

Les rapports et études disponibles portant sur les signalétiques en face avant des emballages soulignent l’intérêt de systèmes graphiques simples et globaux (plutôt que par nutriment), de couleurs à sémantique forte (comprenant le vert et le rouge par exemple) et leur apposition sur l’ensemble des produits alimentaires (par opposition aux logos présentés uniquement sur les meilleurs produits) 5,7;13-15. Par ailleurs, il a été avancé que les algorithmes de classement sous-jacents les plus efficaces étaient des systèmes transversaux, classant les aliments selon des critères identiques quelle que soit la catégorie de produits concernée (ou pour simplement quelques catégories) 16,17.

Le NutriScore retient l’ensemble de ces critères soulignés dans la littérature. Un premier format a été proposé, sous le nom de 5-Couleurs (5-C), comprenant 5 classes de qualité nutritionnelle, allant du vert (associé à la lettre A) au rouge (associé à la lettre E). Le format définitif du logo a été développé après une étude de la Santé publique France, qui a permis de tester auprès de consommateurs différentes déclinaisons du 5-C et de retenir la forme ayant la meilleure visibilité: le Nutriscore 18.

Les études portant sur l’algorithme de classement

L’algorithme sous-tendant le Nutriscore a été développé en Grande Bretagne en 2005 par la Food
Standards Agency (FSA, le score est appelé score FSA), et est actuellement utilisé pour la régulation de la publicité aux enfants 20, 21. Il attribue à chaque produit alimentaire un score unique (de -15 pour les meilleurs produits à 40 pour les moins bons) en fonction de sa
composition nutritionnelle en 7 éléments : énergie, sucres simples, acides gras saturés, sodium, protéines, fibres et pourcentage de fruits et légumes. Une évaluation du classement des aliments selon cet algorithme a été réalisée dans trois tables de composition différentes :
• la table de composition de l’étude NutriNet-Santé (comportant des aliments de composition ‘générique’ reflétant l’alimentation des français),
• la table de composition du site participatif Open Food Facts (recueillant des informations sur la composition nutritionnelle des produits alimentaires vendus en France)
• une table de composition des céréales du petit déjeuner actuellement en vente en France 22-25.

Ces études ont montré la capacité de l’algorithme à classer les aliments de façon cohérente par rapport aux repères de consommation actuellement en vigueur en France, et permettant de visualiser directement la grande variabilité de qualité nutritionnelle observée au niveau des produits alimentaires. Quelques adaptations au score initial étaient nécessaires pour certains groupes alimentaires (boissons, matières grasses et fromages) afin de garantir une meilleure
cohérence avec les recommandations nutritionnelles. Ces éléments ont été confirmés par une analyse indépendante de l’ANSES 26  et du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) 27, qui ont permis d’établir les éléments de calcul et d’adaptation du score définitifs.

Par ailleurs, en dehors du classement des aliments, l’intérêt de santé publique d’un tel système peut être évalué par sa capacité à caractériser la qualité nutritionnelle de l’alimentation des individus, ainsi que son association prospective avec la santé. Dans cet objectif, un score de qualité nutritionnelle de l’alimentation a été développé, à partir du score FSA des aliments consommés par les individus 28. Ce score a été appliqué dans les cohortes NutriNet-Santé et SU.VI.MAX et dans l’étude nationale nutrition santé ENNS 28-30. Les études réalisées ont montré que le score au niveau individuel était associé à la qualité nutritionnelle de l’alimentation. Par ailleurs, des études sur l’association prospective entre le score individuel et la santé ont été menées dans les cohortes SU.VI.MAX et NutriNet-Santé. Elles ont permis de montrer que le score individuel de qualité nutritionnel était associé à la survenue de maladies chroniques : syndrome métabolique, obésité (chez les hommes) et prise de poids, cancer (et cancer du sein) et maladies cardio-vasculaires 31-35.

Les études portant sur l’impact du logo

Le cadre théorique de l’utilisation d’un logo, développé par Grunert et al. en 2007, stipule que pour qu’un logo soit utilisé dans une situation d’achat, plusieurs prérequis doivent être atteints 36. Ceux-ci se rapportent à l’acceptabilité et la compréhension objective d’un logo. Plusieurs études, réalisées dans le cadre de l’étude NutriNet-santé ont permis d’évaluer la perception et la compréhension objective du Nutriscore (ou 5-C dans sa précédente version), en comparaison avec d’autres logos, actuellement en utilisation dans le monde (feux tricolores multiples, RNJ et ‘coche verte’, combinaison de Choices et de la clé verte).

Une première étude, portant sur 13.578 sujets a permis de montrer que si les RNJ étaient considérés comme fiables, ils étaient aussi perçus comme difficiles à identifier et à comprendre 37. En comparaison, le 5C était perçu comme facile à identifier et facile à comprendre, et ce quelle que soit la population considérée.

Une deuxième étude, portant sur le même nombre de sujets, s’est attachée à étudier la compréhension objective des différents logos, évaluée en demandant aux participants de classer des produits alimentaires selon leur qualité nutritionnelle, en présence ou non d’un logo d’information 38. Cette étude a permis de montrer que tous les logos permettaient aux sujets de mieux classer les produits alimentaires qu’une situation sans logo. En revanche, la performance des différents systèmes était très variable, et le 5C était celui offrant les meilleurs résultats, et ce quelle que soit la catégorie de la population concernée. Enfin, une troisième étude a montré que parmi les propositions mises en avant lors du débat en France en 2016, le NutriScore était le format graphique le plus apprécié, et considéré comme facile à identifier par une majorité de sujets, quel que soit leur statut pondéral 39.

Plusieurs études expérimentales ont testé l’utilisation du logo en situation d’achat 40-42. Un premier essai randomisé a testé l’impact des différents logos sur la qualité nutritionnelle du panier d’achat, dans un cadre similaire à un site internet de courses en ligne. Cet essai a permis de montrer que la présence d’un logo était associée à une meilleure qualité nutritionnelle du panier d’achat (hormis pour les RNJ, pour lequel la différence n’était pas significative) 40. Encore une fois, l’impact des différents logos différait, et le 5C était celui associé à la meilleure qualité nutritionnelle du panier d’achat. Un deuxième essai a été réalisé dans un magasin physique expérimental, et a permis de constater que la présence du logo 5C, associé à une communication autour du logo était associé à des achats de meilleure qualité nutritionnelle pour les biscuits sucrés 41. Enfin, une troisième étude d’économie expérimentale a pu montrer que le 5C était – avec les feux tricolores multiples – les plus à même d’améliorer la qualité nutritionnelle du panier d’achat des consommateurs 42.

Une étude « grandeur nature » a été mise en place en 2016, comparant 4 logos proposés dans le cadre du débat en France (NutriCouleurs, NutriRepères, NutriScore et SENS), portant sur 4 rayons (1298 produits) de 60 supermarchés (10 par système et 20 témoins) sur une période de 10 semaines. Dans son rapport publié sur le site du Ministère de la Santé 44, le Comité Scientifique conclut que trois des systèmes testés (NutriCouleurs, NutriScore et SENS) ont sans ambiguïté un effet positif au regard du critère de qualité nutritionnelle des paniers d’achat. De plus, la combinaison d’approches multiples explorées systématiquement (par catégories de produis, d’acheteurs, etc.) fait apparaître une supériorité d’ensemble assez nette pour NutriScore qui, à l’occasion de ces diverses mesures, n’entraîne jamais, contrairement aux autres systèmes, de dégradation de la qualité nutritionnelle des achats et produit plus souvent que les autres, de façon statistiquement significative, une amélioration de cette qualité. Cet avantage de NutriScore est plus marqué encore lorsqu’on observe spécifiquement le comportement des consommateurs qui achètent les produits les moins chers.

Au regard de l’ensemble de l’étude (volet quantitatif et qualitatif), le Conseil Scientifique conclut clairement que NutriScore apparaît comme « le plus efficace » comparé aux autres systèmes soutenus par les industriels ou les distributeurs.

Une deuxième étude menée par l’université de Grenoble auprès de 809 sujets, a testé, en plus des 4 logos de l’étude « grandeur nature », un autre logo proposé par Leclerc (NutriMark) 46.

Il s’agit cette fois d’une étude en conditions réelles d’achat conduite en laboratoire et recourant aux méthodes d’économie expérimentale (framed field experiment). Les auteurs concluent que si les cinq systèmes testés ont un impact significatif sur la qualité nutritionnelle des achats, l’effet nutritionnel positif contraste les systèmes d’étiquetage : NutriScore est significativement le plus efficace des cinq. L’avantage de NutriScore n’est pas remis en cause par le choix du critère : pondération du score FSA par kcal, ou grammes, ou nombre d’articles, ou par Euro ; par l’inclusion ou non des boissons. NutriScore l’emporte en efficacité pour les individus ayant les revenus les plus faibles.

L’ensemble de ces données confortent l’intérêt de santé publique du Nutriscore, apportant un faisceau de preuves convaincant sur son impact potentiel dans le cadre d’une politique de santé publique coordonnée.

L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêt.

Chantal Julia, Serge Hercberg – Équipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN)UMR U1153 Inserm/U1125 Inra/Cnam/Univ Paris 13, Centre de Recherche en Epidémiologies et Statistique Sorbonne-Paris-Cité Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne, c.julia@uren.smbh.univ-paris13

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