Chaque mois, nous interrogeons les cardiologues, via un questionnaire en ligne, sur ses habitudes et ses préférences face à une situation clinique donnée. En effet, le choix de faire tel ou tel examen, ou de donner tel ou tel traitement, reste largement ouvert. L’occasion d’étudier les évolutions dans les traitements et les prescriptions.

À situation égale, avons-nous le même comportement ?

ÉPREUVE D’EFFORT CHEZ LE CORONARIEN STABLE

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Conclusion

Il n’y a pas d’étude qui permette de dire 1) s’il est vraiment utile ou non de faire une recherche d’ischémie systématique chez les coronariens stables et 2) à quelle fréquence il conviendrait de le faire. Les recommandations européennes considèrent qu’il peut être licite d’envisager une recherche d’ischémie, pas plus souvent que tous les 3 ans (bien sûr, en l’absence de point d’appel clinique), mais il s’agit là d’une recommandation (prudente) par avis d’experts. Quant à la technique utilisée pour rechercher l’ischémie, tous les travaux comparatifs donnent une vraie avance aux techniques d’imagerie de stress par rapport à l’épreuve d’effort traditionnelle ; les deux techniques les plus étudiées sont l’échographie et la scintigraphie, dont les performances diagnostiques sont très proches, à condition d’être pratiquées par des cardiologues ayant une vraie expertise en la matière. Le sondage montre que l’épreuve d’effort traditionnelle reste cependant la technique la plus utilisée en France, sans doute en raison d’une disponibilité plus grande que celle des techniques d’imagerie d’effort.

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