La présence d’une neuropathie périphérique (ND)  chez les diabétiques révèle un excès de risque de décès et d’ischémie myocardique silencieuse. Toutefois, son impact par rapport à celui des facteurs de risque (FR) cardiovasculaire (CV) classiques restait mal étudié. L’étude présentée dans le numéro d’août de la revue Heart a porté sur plus de 13 000 diabétiques de type 2 (DT2) suivis en soins primaires et encore exempts de complications CV. Le diagnostic de ND reposait l’atténuation de la perception au test du monofilament, qui fait partie du bilan annuel systématique. 1296 patients (9,9%) avaient une ND à l’inclusion et 11 747 n’en avaient pas. Les premiers avaient un âge moyen plus élevé (70,1 ans vs 63,1 ans), étaient plus souvent caucasiens et fumeurs actuels, avec une PAD et une HbA1c plus élevées, un LDL-cholestérol et une filtration glomérulaire plus bas. Ils recevaient plus souvent des statines et des antihypertenseurs, en particulier des inhibiteurs du SRAA. Curieusement la durée du diabète n’était pas précisée.

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