Ranolazine et diabète : l’effet hypoglycémiant se confirme
Plusieurs essais contrôlés qui évaluaient l’efficacité de la ranolazine, inhibiteur du courant sodique tardif, comme antiangineux dans l’angor stable ont permis d’observer un effet antidiabétique inattendu. Ces constatations, issues d’analyses post-hoc, chez des patients dont certains recevaient déjà des antidiabétiques oraux, ont pu être confirmées dans une étude dédiée par des chercheurs de la côte ouest américaine. 465 diabétiques de type 2 échappant aux règles hygiénodiététiques (si vérifié si besoin après wash-out de tout antidiabétique oral) ont été randomisés. Entre autres critères de non-inclusion figuraient un intervalle QT > 500 ms et l’absence d’accident cardio-circulatoire aigu au cours des 2 à 3 derniers mois. Ils devaient avoir une HbA1c entre 7 et 10% avec une glycémie à jeun entre 1,30 et 2,40 g/L. Ils étaient randomisés pour recevoir ou non 500 mg x 2/jour de ranolazine (titrée et, si possible, maintenue à 1000 mg x2/jour) pour une durée de 24 semaines.
Les patients inclus avaient, en moyenne, un âge de 55-56 ans, une Hba1c à 8%, une glycémie à jeun de 1,72 g/L, un IMC à 32,8 kg/m² et un diabète connu depuis 3 ans. Un sur cinq était traité au préalable par des antidiabétiques oraux, le plus souvent des biguanides. Les principaux résultats de cette évaluatio