Le troisième jour

 

Le troisième jour, Dieu dit «Que la terre verdisse de verdure : des herbes portant semence et des arbres fruitiers donnant sur la terre des fruits contenant leur semence» (Genèse 1,7 11+). Plongeant leurs racines dans la terre, élevant leurs canopées vers les cieux, les arbres étaient destinés à devenir les intermédiaires entre les hommes et les dieux. Sur les bords de la Méditerranée prospèrent deux arbres nourriciers, porteurs de mythes et légendes : le figuier sur le rivage africain, l’olivier en Grèce auxquels on assimila la vigne dans le monde romain.

 

Figuier

«Ils connurent qu’ils étaient nus ; ils cousirent des feuilles de figuier et se firent des pagnes» (Genèse 3,7).

 

 

Ainsi le figuier, premier arbre nommé dans la Bible, se verra immortalisé par Michel Ange sur le plafond de la chapelle Sixtine comme l’arbre du fruit défendu et sa feuille trilobée masquera le sexe du premier couple. Pudiquement, Victor Hugo écrira que « le figuier est le grand-père des jupons ». Le Moyen-Âge ajoutera à la confusion en adoptant la feuille de vigne comme cache-sexe. Pourquoi le pommier supplante-t-il le figuier comme arbre de la connaissance du bien du mal ? Par une erreur des copistes qui traduisirent le mot latin « pomum » fruit du verger par « pomme » fruit du seul pommier. 

De la Carie, région d’Asie mineure, dont il est originaire, le figuier a conquis au fil des millénaires tout le pourtour méditerranéen sur les pas des implantations phéniciennes puis des conquêtes militaires. Les archéologues ont identifié récemment dans la vallée du Jourdain des figues vieilles de 9 400 avant J. -C. pollinisées par l’homme (bien distinctes des fruits sauvages) confirmant que la figue est bien le plus ancien fruit domestiqué. Déjà cultivé par les Assyriens 3000 ans avant J. -C., le figuier est vénéré chez Les Égyptiens qui le dénommèrent « l’arbre de Nout », symbole de fécondité, et le cultivèrent très tôt instruits de ces particularités botaniques. La figue, avec le pain, la bière de céréales et le fromage de chèvre, était à la base du repas dans la vallée du Nil et elle continuait à nourrir les défunts comme l’atteste sa présence dans les chambres funéraires. Cléopâtre ordonna de disposer l’aspic choisi pour son suicide dans une coupe de fi gues, son fruit préféré. Son cercueil, dans la tradition des pharaons, était taillé dans le bois du figuier. La figue était employée chez les Égyptiens à de multiples destinations du gavage des oies (figuré sur les reliefs des mastabas) aux préparations médicales (cataplasmes) et aux boissons cérémoniales. En Crète, vers 1600 av. J. -C. le commerce des figues, aliment de grande valeur, fait l’objet d’une surveillance étroite par les sycophantes (dénonciateurs de trafiquants de figues). 

 

Dans la mythologie grecque, le figuier est un don de la déesse Déméter au Grec Phylatos pour le remercier de son hospitalité ; il devient l’arbre de Dionysos et est associé au bouc. Platon, surnommé philosukos, « amateur de figues, la recommandait aussi bien aux philosophes qu’aux athlètes pour sa valeur énergétique, la qualifiant de « Nourriture des athlètes par excellence ». Lors de la fondation de Rome en 753 avant J. -C., les jumeaux Remus et Romulus, rescapés des eaux du Tibre, tétèrent la louve à l’ombre du figuier Ruminal avant d’être recueillis par le berger Faustulus. En raison de cette légende, rapportée par Florus et reprise par Tite Live et Ovide, le figuier est devenu un arbre protecteur de la cité. Ce figuier serait symboliquement présent sur le forum romain sur le site du Lacus Curtius .Selon Pline l’Ancien, un figuier et un plant de vigne auraient spontanément poussé dans ce petit espace non pavé auxquels, par la suite, on ajouta un olivier pour parfaire la trilogie méditerranéenne. La figue reste attachée au souvenir de Caton le censeur qui produisait des figues fraîches de Carthage pour démontrer la proximité de l’ennemi et inciter à la guerre « Delenda est Carthago » Selon Horace, le figuier a donné son nom au foie, ficatum, depuis qu’Apicius gava ses oies avec des figues et du miel pour obtenir un foie gras au goût raffiné. Pour les chrétiens du Moyen-Âge, la figue retrouve toute son ambiguïté : remède qui sauva le roi Ézéchias, elle est aussi le fruit de l’arbre auquel Judas se serait pendu. Son ambivalence symbolique conduit Hildegarde de Bingen, grande figure mystique du Moyen-Âge, à la discréditer : « le fruit de cet arbre ne vaut rien à manger pour le bien-portant, parce qu’il lui donne le goût du plaisir et de l’orgueil » Ainsi l’obscurantisme de cette période envoie la figue, le fruit défendu, rejoindre la roquette du jardin ou la truffe souterraine parmi les nourritures sataniques. Et pourtant la Provence conserva la fierté de la figue de Marseille devenant le principal lieu de production en France bénéficiant d’une dispense de taxe par François 1er. En 1600 Olivier de Serres relève les très nombreuses variétés de figuiers dans le royaume, un arbre loin d’être confiné au bord de la Méditerranée et qui se développe jusqu’en Bretagne ou en Lorraine parfois cultivé en caisse pour s’abriter l’hiver. En France, la figue fraîche réapparaîtra sur les marchés de la capitale à la Renaissance. Louis XIV, grand amateur de figues, encouragea son jardinier, Jean-Baptiste de la Quintinie, à planter près de sept cents figuiers de diverses variétés au Château de Versailles qu’il cultiva en buissons et en espaliers imposant le nom de « Figuerie, un terme nouveau à l’imitation de celuy d’Orangerie ». (Alain Baraton – jardinier du Domaine de Versailles). La région d’Argenteuil entretint longtemps la culture du figuier en région parisienne. Aujourd’hui, son marché référent se tient à Solliès Pont dans le Var et elle demeure un fruit du sud vanté par Mistral et Paul Valéry, un des douze desserts du noël provençal incorporés aux quatre mendiants. 

 

Botanique 

 

Sa reproduction naturelle est très particulière car la figue n’est pas un fruit, mais une infructueuse : une sorte de sac contenant des fleurs minuscules, les filaments roses, disposées à côté des fruits sous forme de grains. « Chambre close où se célèbrent les noces » écrira André Gide. Une guêpe naine, le blastophage, qui vit en symbiose est nécessaire à sa reproduction. Les arbres mâles, ou « figuiers de bouc », abritent la naissance, la croissance et l’accouplement des blastophages à l’intérieur des figues vertes pendant l’hiver. Les mâles périssent dans le fruit alors que les femelles s’en extraient pour pondre et polliniser d’autres figuiers. La version domestique du figuier nécessite l’intervention de l’homme pour se reproduire. Le figuier commun (ficus carica) cultivé pour la saveur de ses fruits est un arbre de taille moyenne (3 à 5 m), au tronc gris et tortueux, portant de larges feuilles lobées et épaisses, arbre solitaire qui pousse sur les sols rocailleux des régions sèches s’insérant dans les interstices de pierre sur les bords des chemins et les murs des bâtisses. Pour prospérer, il devra être épargné par la « mouche à figue » et la « cochenille-tortue », ses principaux prédateurs. Parmi les centaines de variétés domestiques du figuier répertoriées à côté du figuier commun, se distingue le figuier sycomore (ficus sycomorus) qui peut atteindre dix mètres. 

 

Profitant de son ambiguïté anatomique, la fi gue est associée au scrotum et son intérieur charnu, au sexe féminin depuis l’antiquité, se prêtant à de nombreuses grivoiseries et autant de sous-entendus triviaux. Peut être pour cette raison, la figue, verte ou violette « ventrue et corsetée par sa peau » apparaît comme un clin d’œil symbolique et osé, dans les œuvres depuis Le Caravage jusqu’au « déjeuner sur l’herbe » de Manet. Longtemps symbole de la vie rustique et frugale, la figue est demeurée un fruit de base de l’alimentation des plus anciennes civilisations. Les cuisiniers ne manqueront pas, d Apicius à Bocuse, de l’associer, sèche ou confite, à tous les temps des repas accompagnant aussi bien le pain que le foie gras, les volailles que les desserts. Riche en fibres, la figue améliore le transit intestinal, apaise les inflammations tout au long du tractus digestif et serait pourvue de vertus emménagogues. L’application locale du lait de figuier, déjà prescrite par Dioscoride, serait utile dans le traitement des cors, verrues dartres et un précieux remède contre les morsures des bêtes venimeuses Du fait de sa forte proportion en eau (environ 80 %), l’apport énergétique de cet aliment est relativement faible : 70 kcal pour 100g de figues fraîches. En revanche, la figue sèche est utile dans la diététique des sportifs et particulièrement pour les efforts endurants car elle contient la moitié de sa masse en sucre et génère un apport calorique significatif (260 kcal pour 100 g). L’intérêt de ces fruits réside aussi dans les apports minéraux : calcium (54 mg/100g en frais, 200mg/100g pour la figue sèche) mais aussi potassium, phosphore, magnésium…), en oligoéléments (fer, zinc…) et en vitamines (C et surtout du groupe B dont la vitamine B9). Elle est aussi un antioxydant et contient des polyphénols. Sa saveur acide lui provient des acides citrique et malique. 

 

Olivier 

 

Apparu en Anatolie, région d’Asie mineure, en 14000 avant J. -C., l’olivier sauvage (oléastre) connut le même parcours que le figuier inscrivant son tronc rugueux et torturé dans le paysage méditerranéen au fil des évolutions politiques, commerciales et militaires. De croissance lente, on le dit en Provence « encore enfant à cent ans », il connaît une longévité exceptionnelle entretenant la légende de spécimens millénaires. Limité par les oléiculteurs à une hauteur d’environ 5 mètres l’olivier “piéton” conserve ses qualités de résistance dues aux facultés d’adaptation de ses feuilles persistantes trois ans, capables de se rétracter en période de sècheresse et bloquer l’activité de photosynthèse au détriment des fruits. L’olivier, arbre le plus cité dans la Bible, y apparaît plus tardivement que le figuier, toujours dans la genèse, lorsque la colombe apporte un rameau d’olivier à Noé signant ainsi la fin du déluge et la réconciliation de Dieu avec les hommes. Le roi David considérait son huile comme son trésor le plus précieux confié à la garde de ses proches. Pressée à la main, elle servait pour les onctions sacramentelles. L’olivier apparaît très discret dans l’Antiquité sumérienne et Egyptienne, il symbolise cependant la quatrième lettre des premiers alphabets signant son importance et c’est Isis qui enseigna sa culture et ses bienfaits. Il s’apparente à l’oléastre, olivier sauvage au tronc rabougri et aux fruits nains. Son huile connait surtout un emploi pour les prêtres dans le rituel et l’éclairage des temples ainsi que l’embaumement. Résistant, peu exigeant sur la nature du sol, adapté au climat méditerranéen, il parvient en Crète entre 3500 et 5000 ans avant J. -C. sous l’impulsion des phéniciens, où il est cultivé avant de s’exporter en Grèce. « Arbre indomptable qui renaît de lui-même » selon Sophocle, l’olivier « n’exige point de culture dès qu’il a pris racine dans le sol… » pour Virgile. 

 

En revanche, il est essentiel dans la mythologie grecque et la lutte que se livre Poséidon et Athéna selon la légende de Cécrops, roi d’Athènes, pour la protection de la ville l’illustre parfaitement. « Athéna gratta la terre de sa lance et fit naître un arbre immortel permettant de nourrir et de soigner les hommes ». Zeus le déclara “le don le plus utile à l’humanité” Cet olivier sacré de l’acropole renaîtra après l’incendie d’Athènes causé par Xerxès (480 avant JC) « repoussant d’une coudée la nuit suivante » selon Eschyle, promesse symbolique des victoires prochaines. La ville voisine de Sparte adopta le platane comme symbole. Le botaniste grec Théophraste, élève d’Aristote, rédigea des manuels techniques pour la culture de l’olivier. Du temps d’Homère, l’huile d’olive était encore un produit d’importation dans le monde grec et dans l’odyssée, il rapporte qu’ « Ulysse se glissa sous la double cépée d’un olivier greffé et d’un olivier franc nés du même tronc ».Pline l’Ancien relèvera, dans son histoire naturelle, cette technique en usage dans la région carthaginoise. Symbole de force et de sagesse dans la Grèce antique, l’olivier est aussi symbole de victoire : lors des jeux olympiques d’Athènes, les vainqueurs recevaient des couronnes d’olivier mais aussi des jarres d’huile d’olive déjà réputée pour ses qualités gustatives mais aussi utilisée dans la pharmacopée (qualité cicatrisante, traitement des contusions)et les soins préparatoires aux épreuves. La dureté du bois de l’olivier lui vaut de représenter la force comme son emploi dans la fabrication d’objets dont les plus illustres sont la massue d’Hercule ou le lit de Pénélope initiant la symbolique de la fidélité conjugale. Solon (VIème siècle av J. -C.) édicta les lois de protection des oliviers dont l’arrachage pouvait être puni de mort. Que son usage en soit profane ou sacré, l’huile d’olive devint primordiale dans l’alimentation des grecs et son utilisation pour l’éclairage et les soins du corps en firent son prix. 

 

Au 6ème siècle avant J. -C., les premiers colons phocéens créent Massalia et selon Strabon (1er siècle après J. -C.) adaptent cet arbre rustique et généreux sur le littoral méditerranéen de la Gaule. Le blé, la vigne et l’olivier symbolisent dans le monde romain la santé, la prospérité et la paix. Dédié à Minerve, c’est surtout à partir de Scipion que l’olivier connaît une large diffusion dans l’empire romain attestée par la profusion des amphores. Columelle invite à la culture de l’olivier « il convient de rappeler cet ancien proverbe : Qui laboure ses oliviers, les prie de donner du fruit ; qui les fume, le demande ; qui les taille, l’exige. ». L’olivier, arbre autofertile, peut vivre plus de 1000 ans dès lors qu’il est épargné par le froid, se développant sur les terrains secs et arides mais bien drainés bénéficiant de chaleur et d’ensoleillement ce qui s’identifie au climat méditerranéen. Ses racines sont pourvues d’une capacité exceptionnelle de succion de l’eau en profondeur. La dendrochronologie, basée sur le comptage des cercles de croissance, s’applique mal au tronc noueux, irrégulier et dense de l’olivier conduisant à des datations erronées. Un dicton provençal énonce que « l’olivier ne meurt pas sans héritier » car il produit à partir de sa souche des rejets nommés souquets, porteurs du même génome. Pour survivre l’olive devra échapper à ses prédateurs : la mouche de l’olivier qui altère le fruit, la teigne qui s’attaque aux boutons mais aussi sa feuille lancéolée et persistante devra éviter la cochenille ou la pyrale (papillon). L’olive est une drupe charnue sphérique composée à 80 % d’eau se gorgeant en huile lors de sa maturation et composant à terme le tiers de son poids en même temps que sa peau hydrofuge (épicarpe) vire sa couleur du vert au noir. 

 

L’huile d’olive provient de la pulpe du fruit pressée à froid sans solvant- à la différence de la plupart des autres huiles végétales contenues dans la graine- et possède de grandes quantités d’acides oléiques gras mono insaturés contribuant au succès du régime crétois… avec les fruits et poissons. Dans la Grèce antique, l’huile d’olive était utilisée comme pommade pour traiter les courbatures, les ulcères ou encore le choléra. L’huile d’olive est un précieux apport en cosmétologie et son succès s’est révélé dans les savonneries apparues au IXème siècle Riche en acides protéiques, phénols, sels minéraux, vitamines A, B, C et E, l’olive est un fruit d’hiver cueilli à partir de novembre. L’huile d’olive a des effets cholagogues et laxatifs reconnus. Sa teneur en vitamine A, vitamine E (150 mg/kg) et en acides gras mono-insaturés lui confèrent des propriétés bénéfiques notamment sur le plan cardio-vasculaire. Ses feuilles ont un effet diurétique, hypotenseur et vasodilatateur lié à la présence l’oleuropéine responsable de son goût amer. L’apport calorique de l’huile d’olive est de neuf calories par gramme. L’Espagne produit le quart de la production mondiale, l’Italie qui a vu renaître l’oléiculture au XVème siècle en est la plus grande consommatrice mais, fidèle à sa tradition, c’est le grec qui en utilise le plus près… de vingt litres par an par habitant. Tunisie, Turquie et Syrie complètent la liste des grands pays producteurs parmi lesquels la France paraît bien discrète avec moins de 5%. Toutefois, la production d’huile d’olive ne totalise que 3% des huiles végétales loin derrière les huiles de soja, de palme, de colza, de tournesol, d’arachide… Chaque huile possède un goût spécifique signant son terroir d’origine car c’est un produit vivant, influencé par de nombreux facteurs, tels que le climat, la variété, la maturité du fruit… « Là où l’olivier renonce, fi nit la Méditerranée » rappelle Georges Duhamel scindant les partisans de la cuisine au beurre du nord de l’Europe aux tenants de la cuisine à l’huile du sud. 

 

Conclusion 

 

Les arbres, porteurs de caractères sacrés et de références au patrimoine culturel, différent selon les pays. Ainsi l’arbre sacré dans la Chine ancienne est le pêcher ; Chez les Incas le cacaoyer, pour les Égyptiens le sycomore, pour les scandinaves le frêne, pour les Libanais le cèdre, pour les Canadiens l’érable… Chez les gaulois, le chêne, porteur du gui cueilli par les druides, s’est imposé par son port majestueux, sa longévité et l’image de Saint Louis rendant justice sous sa frondaison est constitutive de notre mémoire. Sa feuille décore les habits de nos édiles. L’olivier et le figuier concourent à un syncrétisme religieux dans le Coran, ce sont des “arbres bénis” symbolisant l’universalité de l’homme ; ils sont les arbres sacrés du paradis pour le Prophète. Le figuier, consacré à Vishnou, est l’arbre sous le feuillage duquel méditait Siddhârta Gautama Bouddha et symbolise l’illumination. Pour les chrétiens, le figuier, arbre du péché originel, révélateur de l’hubris des hommes et auquel Judas s’est pendu, côtoie l’olivier omniprésent dans la vie de Jésus qui débutera sa passion au Mont des Oliviers à un endroit appelé Gethsémani (signifiant pressoir à huile en hébreu) et la croix érigée sur le Golgotha sera en bois d’olivier.  

 

Jacques Gauthier Cannes

 

BIBLIOGRAPHIE 

  1. L’olivier : un mythe politico-religieux, J.-P. Vernant, Problèmes de la terre en Grèce ancienne, Paris, 1973, 
  2. Jacques Brosse, Mythologie des arbres 
  3. Jean-Louis Flandrin et Massimo Montanari – Histoire de l’alimentation – Fayard Ed. – 1996). 
  4. Histoire naturelle et morale de la nourriture Maguelonne Toussaint-Samat in extenso Larousse 
  5. L’huile d’olive ; Anne Vantal Edition du chêne 
  6. Pour un panier de fi gues Clément Serguier Editions A. Barthelemy 7. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Olivier (remarquable référence documentée)

 

Cordiam N°41 – AOÛT – SEPTEMBRE 2021 

Commentaire(0)